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UNE MANÉCANTERIE À LIBOURNE ?

Le chant des enfants dans la liturgie est une institution qui remonte au Moyen Age, et que l’Eglise a toujours recommandée, notamment à travers « l’institut des Petits Chanteurs, dont le Saint-Siège, à plusieurs reprises, a fait l’éloge » 1 . Au cours du XXe s., impulsé par les Petits Chanteurs à la Croix de Bois, le mouvement s’est constitué en fédération internationale : les Pueri Cantores. Après une période de creux à partir des années 80, le mouvement reprend de la vigueur depuis une dizaine d’années.

Qu’est-ce qu’une « manécanterie » ?

Le terme est ancien et vient du latin, il désigne le bâtiment où vivent les chantres, la « chantrerie » ou « canterie ». Le préfixe latin « mané » désigne le matin, puisque les chantres officiaient dès l’office de « laudes ». Plus tard on a plutôt désigné les chœurs de petits chanteurs en internat d’école privée par le terme de « maîtrise », rattachée à une église importante, comme par exemple la Maîtrise de la Primatiale de Lyon.

Mais une maîtrise peut n’être rattachée à aucun lieu de culte, comme par exemple la Maîtrise de Bordeaux à Sainte-Marie Grand-Lebrun. Elle mérite cependant son titre en raison de l’enseignement musical donné en Classe à Horaire Aménagé (CHAM). Les petites formations, parfois rattachées à une église de quartier, peuvent aussi porter le nom de psallette. Mais aujourd’hui  toutes les formations sont dites « manécanteries », même si elles n’ont pas de bâtiment propre.

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1 : instruction « De musica sacra », 1958.