REPERTOIRE |
Le répertoire des manécanteries catholiques se définit en suivant les préconisations de l’Eglise :
- l’Eglise recommande de cultiver son trésor musical 1. Les manécanteries suivent cet enseignement, et donc entretiennent une connaissance minimale du chant grégorien 2, une pratique systématique de la polyphonie avec pour modèle essentiel le style de la Renaissance 3, puis du style classique (Bach, Mozart, etc), et des compositions contemporaines écrites pour chœur à 3 et 4 voix.
- les manécanteries n’hésitent à pas à s’aventurer dans des styles un peu atypiques (les enfants en sont friands !), le cas typique, lors des concerts de Noël, est l’interprétation de chants noëls en langues étrangères, qui remporte toujours un vif succès.
- les manécanteries françaises ont aussi, pour tradition, depuis le début du XXe s., de cultiver une petite part de répertoire profane, afin de pouvoir chanter des pièces récréatives dans des circonstances festives, le compositeur le plus facétieux, en la matière, étant… Mozart !
A moyen terme nous visons les grands classiques de la Fédération internationale des Petits Chanteurs (Pueri Cantores). Quelques exemples :
- « Laudate Dominum » (sur l’air connu de « La Folia« , XVe s.)
- « Brillante Etoile du matin » (à la Vierge Marie, choral populaire harmonisé par J.-S. Bach)
- « Alta Trinita beata » (italien, anonyme XVe s.)
- « Ut queant laxis » (grégorien, IXe s., hymne pour la Saint-Jean-Baptiste et… origine du nom des notes !)
- Alleluia avec grand-orgue (congrès international des Pueri Cantores, Vienne, 1985)
- et, progressivement, quelques pièces du répertoire paroissial
Ci-dessous un noël qui comptera (l’année prochaine !) parmi les curiosités du répertoire :
FORMATION
Les manécanteries sont les lieux idéaux pour délivrer une formation spécialement adaptée à la liturgie, dont les diocèses sont normalement chargés 4 . L’histoire récente de l’Eglise catholique romaine, en Europe, n’ayant pas facilité ce type de formation, les manécanteries sont un des rares moyens d’enseigner et diffuser un savoir-faire qui n’appartient qu’à l’Eglise catholique romaine (art de la psalmodie, pratique du faux-bourdon, pose de voix liturgique, etc) ainsi qu’un « bain culturel » qui agit chez les enfants par imprégnation (l’accoutumance à la musique modale, au contrepoint, etc) et établit dans les jeunes esprit un instinct naturel tourné vers le Beau.
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1 : « Le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec le plus grand soin » (SC. 114)
2 : « L’Eglise reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine (SC. 116).
3 : « Par polyphonie sacrée on entend le chant mesuré à plusieurs voix (…) Son plus grand auteur fut (…) Giovanni Pierluigi da Palestrina » (DMS. 6)
4 : « Les curés (…) veilleront à avoir (…) des servants, enfants, ou jeunes gens, ou même homme mûrs (…) bien exercés au chant religieux ». « Il est de plus recommandé que dans chaque diocèse il y ait une école de chant et d’orgue » (DMS. n°113 et 115). « Aux musiciens et chanteurs, surtout aux enfants, on donnera aussi une authentique formation liturgique (SC. n°115).